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Kzerphii, The Blog

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25 novembre 2007

Homer SIMPSON realistically

Just for fun...

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3 octobre 2007

Rihanna (3D)

29 septembre 2007

Rachida DATI (Speed Painting) by Kzerphii Toomk

DATI_Rachida_by_Kzerphii_Toomk_2007_09_28

20 septembre 2007

Orchid (part 2)

14 septembre 2007

50 Cent

50cent_by_Kzerphii

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9 septembre 2007

Dakota Fanning (Animation 3D)

8 septembre 2007

Robert Crumb (dessin de Kzerphii Toomk)

CRUMB_Robert

4 septembre 2007

Bai Ling (Speed Painting)

1 septembre 2007

George W Bush (Speed Painting)

24 août 2007

L"étrangleur (farce nocturne)

http://fr.youtube.com/watch?v=-vSX9vF79jg

Encore un dessin qui a commencé sans savoir où il allait finir (et comme chacun sait, c'est le dessin qui pense, surtout quand le dessinateur est fatigué). Donc, il en est résulté une vidéo de facture aléatoire, piste improbable (c) vers d'autres cartoons à la Vex Aterry. Artisanat de l'inutile quand le monde court à sa perte. Un humour (médiocre) dénotateur d'un baissage de bras ? Fort possible. Fort probable.


 

31 juillet 2007

Orlando BLOOM (Speed Painting)

30 juillet 2007

Guerrier indien

2 juillet 2007

Jean GABIN : Sa famille d'acteurs

Gabin_Acteurs

28 juin 2007

Claude BROSSET (1943-2007)

Claude BROSSET (1943-2007)

Décidément, la camarde rôde au milieu des bobines ces derniers temps...

Claude BROSSET vient de disparaître à Pontoise à l'âge de 63 ans. Il était né le 24 décembre 1943, dans le Pas-de-Calais. Il a fortement marqué le cinéma français depuis les années 70, par sa présence, son physique (1m83), sa voix grave et profonde et le génie de ses interprétations.

Bien que souvent cantonné à des seconds rôles, il ne s'en est pas tenu à un seul type de personnages, mais a constamment varié son jeu.

Il débute au cinéma en 1967 dans "un Homme de trop", de COSTA-GAVRAS, face à Charles VANEL (et Mario DAVID...), dans le rôle de "Ouf". Sa carrière reste assez tranquille jusqu'au milieu des années 70. Puis on le voit dans "R.A.S.", d'Yves BOISSET, en 1973, dans le rôle d'un adjudant-chef en poste en Algérie. Il tourne la même année avec Coline SERREAU. On le voit en parallèle à la télévision (où il a d'ailleurs débuté), et je me souviens de l'avoir découvert en 1974 dans "Ardéchois coeur-fidèle", face à Sylvain JOUBERT. Il a alors certainement pris sa place dans le coeur des téléspectateurs, même chez ceux qui avaient parfois du mal à retenir son nom.

On le voit ensuite face à Lino VENTURA et Patrick DEWAERE (dans l'excellent et jubilatoire "Adieu Poulet", de Pierre GRANIER-DEFERRE, en 1975), puis face à Jean-Paul BELMONDO (notamment dans le film très dur mais très réaliste, "le Corps de mon ennemi", d'Henri VERNEUIL, en 1976, dans lequel il joue le rôle d'un travesti aux tourments cornéliens, écrasé par la vie, par ses lâchetés et par la guerre entre un ancien patron de boîte de nuit, Jean-Paul BELMONDO, et le beau-père d'icelui, Bernard BLIER. Claude BROSSET est excellent. Un de mes films préférés. Le logement où est sensé résider le personnage incarné par Claude BROSSET se trouve à Lille, à quelques dizaines de mètres de l'endroit où j'ai passé six années de ma vie avant de commettre l'erreur de remettre les pieds en Provence, mais bref...).

Il prend un peu plus d'épaisseur (à tous les sens du terme) quand on le retrouve dans le rôle du parrain mafieux et corrupteur, Achille Volfoni, face encore à Jean-Paul BELMONDO, dans "Flic ou Voyou", de Georges LAUTNER (1979), avec des dialogues de Michel AUDIARD (CQFD). Un très bon film, où il croise d'autres excellents seconds-rôles, tels Jean-François BALMER, Georges GÉRET, Michel BEAUNE, Venantino VENANTINI, outre l'énorme Michel GALABRU en commissaire obtu.

Il poursuit sa carrière avec d'autres bons rôles, dans "le Marginal" (1983) face à BELMONDO (film plus moyen à mon sens que les deux précédents), dans "A mort l'arbitre" (de Jean-Pierre MOCKY), en 1984, dans "les Ripoux" en 1984.

Puis, il tourne surtout à la télé, au théâtre.

On le voir ensuite dans "L627" (1992), "le Radeau de la Méduse", d'Iradj AZIMI (1994, date de sortie) et "Capitaine Conan" (1996).

Il fait beaucoup de télé. On le voit notamment dans plusieurs épisodes de "Navarro", face à Roger HANIN.

Dernièrement, sa carrière cinématographique était relancée par deux comédies: "OSS 117: Le Caire nid d'espions" (2006), face à Jean DUJARDIN et "Gomez Vs Tavarès" (2007). Il était toujours jeune et on aurait aimé encore le voir jouer longtemps, mais la vie en a malheureusement décidé autrement.

Chapeau l'artiste.

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Source photo:

http://nounours.typepad.com/.shared/image.html?/photos/uncategorized/cl2.JPG

25 juin 2007

Mario DAVID (Comédien, 1927-1996)

Mario DAVID, comédien français (1927-1996)

Mario DAVID est né Jacques Paul Jules Marie David (cf Wikipedia), le 9 août 1927, à Charleville-Mézières.

Il a débuté comme hercule de foire, dans "Ah! les Belles Bacchantes", en 1954, film mythique des Branquignols, avec un autre débutant, Louis de Funès. Il faut voir Mario DAVID avec sa tenue digne de Tarzan ou d'Akim... jouer avec intelligence l'autodérision (déjà). Mais sa carrière de costaud commence...

Il enchaîne avec "Cette sacrée gamine", en 1956, avec Brigitte BARDOT, et quelques débutants dont la merveilleuse Françoise FABIAN, et les compères Michel SERRAULT et Jean POIRET. Puis il tourne dans "le Triporteur", l'année suivante, avec Darry COWL. Il enchaîne alors plusieurs films par an, comme tout second rôle en vue qui se respecte.

Je me souviens de lui, en particulier, dans son rôle de Charlot l'Élégant, face à Jean-Paul BELMONDO, dans "Un nommé La Rocca" (1961), et dans son rôle de Roquentin, toujours face à Bébel, dans "les Tribulations d'un Chinois en Chine" (1965), avec également Jess HAHN (dont j'ai déjà parlé) et Paul PRÉBOIST, comme seconds rôles efficaces et tenaces...

On le voit partout, avec le même bonheur, même lors de fugages apparitions, tant il est désarmant de force candide, mais si l'on ne devait retenir qu'un film dans sa filmographie, ce serait assurément "Oscar", d'Édouard MOLINARO, en 1967, dans le rôle de Philippe Dubois, le kinésithérapeute au calme olympien face à un Louis DE FUNÈS au mieux de son hystérie colérique, et au faîte de sa carrière, avec qui il avait débuté dans la troupe des Branquignols, comme on l'a vu plus haut.

Il joue ensuite dans de nombreux films à succès, auprès de DE FUNÈS et de BELMONDO (dont le sublime film "le Magnifique", en 1973). On le croise même chez BUNUEL.

Il reprend un rôle de kinési, en 1979, dans "Coup de tête", face à Patrick DEWAERE.

Sa carrière se fait ensuite plus discrète mais il joue encore avec BELMONDO, en 1992 ("l'Inconnu dans la maison", puis dans son dernier film, face à François CLUZET ("l'Enfer", 1994).

Comme Jess HAHN, mais en plus discret, il incarnait avec génie les brutes, les malabars, les balaizes, avec une fausse candeur et une vraie humilité, mettant son talent immense au service des premiers rôles. Il a ainsi tourné 9 fois avec Louis DE FUNÈS, et autant de fois avec Jean-Paul BELMONDO. Il a également beaucoup tourné avec d'autres grands seconds-couteaux: Dominique ZARDI (16 fois), Henri ATTAL (15 fois), Robert DALBAN (10 fois), Jean CARMET (9 fois)...

En tout, Mario DAVID aura joué dans 96 films, en 40 ans de carrière.

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LIENS:

http://www.imdb.com/name/nm0202994/
http://dvdtoile.com/Filmographie.php?id=38323
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mario_David_(acteur)

13 juin 2007

Percolation et démocratie

Le principe du percolateur est assez simple.

Sur le site http://www.unice.fr/DeptPhys/informatique/perco.html, on trouve l'explication suivante:

Un sac de farine entre deux électrodes reliées à une pile : le courant ne passe pas (la farine n'est pas conductrice d'électricité). On mélange un peu de limaille de fer à cette farine, on répète l'expérience avec les électrodes : le courant ne passe toujours pas. On répète encore l'expérience en rajoutant chaque fois une petite quantité de limaille de fer... brusquement, lorsque la densité de limaille de fer a atteint une valeur suffisante nc, le courant passe. La transition est brutale, on passe d'un seul coup d'un isolant à un conducteur : il y a transition de phase. Les électrons ont réussi à trouver un chemin continu entre une électrode et l'autre, c'est la percolation.

Ce phénomène s'observe les soirs d'orage, quand on voit les éclairs zébrer le ciel. La forme de l'éclair montre bien le cheminement de l'électricité dans l'air...

Jusqu'à un certain seuil, le courant va passer. Puis il ne passe plus. Si la densité des particules conductrices est trop faible, l'électricité ne rencontre que des culs-de-sac, et ne circule plus.

Imaginons un instant que le sac de farine symbolise un pays, et que la limaille de fer représente les acteurs, relais et institutions démocratiques (élus politiques, magistrats, fonctionnaires, policiers, gardiens de prison...etc).

L'un des électrodes est un citoyen lambda, l'autre électrode étant la justice (au sens de la justice rendue).

Exemple:

Monsieur Lambda est propriétaire d'un véhicule. Son véhicule est volé par des voyous commandités, et projeté en bas d'une falaise pour punir Monsieur Lambda pour son témoignage dans une affaire juridiciaire.

Dans une démocratie idéale, Monsieur Lambda s'approche des services de police ou de gendarmerie, tout comme l'électricité circule du premier électrode vers la première particule conductrice. Il dépose plainte. Le procureur de la République est informé par les enquêteurs et donne des directives. L'enquête suit son cours. Si elle permet de découvrir des suspects et que l'affaire laisse deviner des commanditaires, le procureur va provoquer l'ouverture d'une instruction avec un juge (d'instruction). Ce juge va provoquer des mesures d'investigation (auditions, perquisitions, arrestations, confrontations, expertises, reconstitutions...), tout ce qui permet d'aboutir à la vérité et de qualifier l'infraction commise (dire s'il s'agit d'un vol...etc).

Puis le juge va clôre son dossier et le transmettre au tribunal correctionnel, voire un ou plusieurs passages devant la Chambre de l'instruction de la cour d'appel s'il y a des contestations sur ses actes d'instruction).

Le tribunal correctionnel va juger, et condamner (éventuellement) les auteurs des faits (y compris les commanditaires) à une peine de prison. Des services de police vont emmener les condamnés en prison, les remettre entre les mains des services pénitentiaires. Et les condamner vont purger leur peine.

Dans une démocratie non idéale, c'est à dire partiellement atteinte par la corruption, on peut imaginer que l'un des maillons de la chaîne pénale (une des particules qui permet au courant de passer, à la justice d'aboutir).

Par exemple, imaginons qu'un expert en écriture soit proche des commanditaires encore inconnus de la justice, soit contacté par ses amis et fasse une expertise permettant d'éviter à ses amis d'être mis en cause. Il suffira à l'expert de NE PAS reconnaître VOLONTAIREMENT l'écriture d'un de ses amis soupçonné, sur un courrier découvert par les enquêteurs.

Mais dans cette démocratie imparfaite, le procureur ou la victime pourront demander au juge une autre expertise s'ils découvrent que l'expert est corrompu. Et la justice finira par aboutir, malgré tout.

Or, dans une démocratie décadente ayant atteint un seuil critique de corruption, la justice ne passera plus.

Si dans notre exemple, le juge d'instruction est corrompu (ou même simplement influençable par des corrompus), il refusera de désigner un nouvel expert. La chambre de l'instruction elle même atteinte par la corruption (ou également influencée par des corrompus ou proches de corrompus) refusera également la nouvelle expertise.

Ainsi les commanditaires ne seront jamais inquiétés.

L'omerta règnera dans l'enceinte du tribunal correctionnel. La victime passera pour un parano si elle a le malheur de faire part de ses doutes sur le bon fonctionnement de l'instruction.

Et l'on s'aperçoit ainsi qu'il suffit d'un ou de deux rouages défecteux pour que la machine judiciaire s'enraye, pour que la justice ne soit pas faite et que la démocratie soit atteinte avec les droits perdus d'un citoyen.

Sans parler du sentiment d'impunité des commanditaires dans l'exemple susvisé, de l'évolution de carrière des corrompus jamais inquiétés...etc

Et la gangrène, le cancer, peut logiquement se développer.

Pour conclure, il faut garder en tête que la corruption (au sens large) affaiblit la démocratie, ne permet plus aux citoyens de voir la justice rendue en leur faveur, et qu'à un certain stade la situation n'est plus récupérable.

Et la suite est connue dans l'histoire du monde: on assiste alors à la désagrégation d'un pays ou à sa mise en dictature (généralement par les corrupteurs qui changent simplement de masque, comme le marionnetiste qui tient Guignol dans une main et Gnafron dans l'autre, ou comme Janus).

Vive les nuits blanches, elles permettent d'avoir de bonnes idées noires.

Mais bon, il y a des moments où ça ferait du bien de voir des éléphants roses.

Et d'arrêter de penser.


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Liens utiles sur la percolation:

http://pages.physics.cornell.edu/sethna/StatMech/ComputerExercises/Percolation/Percolation.html

http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/mathematiques-1/d/mathematiques-wendelin-werner-le-seigneur-des-zigzags_9589/

http://www.cs.colby.edu/projects/2002-03/donahue/percolation.htm

Source photo:

http://sitemason.vanderbilt.edu/files/gI30eQ/perco.jpg

22 mai 2007

Jess HAHN (1921-1998)

jesshahn01Jess HAHN est d'un de mes comédiens préférés. Tout le monde le connait, comme second rôle au physique de brute, à la grosse voix et à l'accent américain à couper au couteau. Mais il avait un énorme talent et a été malheureusement souvent cantonné dans des rôles parfois caricaturaux qu'il assumait cependant avec enthousiasme.

Né dans l'Indiana, aux USA, il a découvert la France lors du débarquement, puisqu'il était dans l'armée américaine comme GI. Il est tombé amoureux de notre pays et y est revenu en 1949, galérant un peu dans les boîtes de jazz où il était musicien. Son premier grand rôle sera justement comme musicien de jazz, dans un film d'Éric ROHMER, "le Signe du Lion", en 1959, en pleine Nouvelle Vague.

Il va ensuite enchaîner les rôles de truands, hommes de main, américains de service, dans de nombreux longs-métrages.

Personnellement, je me souviens de lui dans "les Barbouzes" (1964) où il interprète un homme d'affaire américain très insistant auprès de la délicate Mireille Darc, et qui s'en prend plein la figure face à la bande des Lino Ventura, Bernard Blier et autres Francis Blanche... Avant de finir systématiquement en piètre état dans sa cadillac décapotable...

Je l'avais vu aussi dans "les Tribulations d'un Chinois en Chine" (1965), dans un rôle plus discret, face à Jean-Paul Belmondo, puis très émouvant dans les "Grandes gueules" face à Lino Ventura (à nouveau) et Bourvil, dans "Laisse allez, c'est une valse" face au trio infernal Michel Constantin, Jean Yanne et... Mireille Darc (bis), et enfin dans "Boulevard du Rhum" (1971), face à Lino Ventura (lol), Brigitte Bardot (excellente) et Guy Marchand, dans un très beau film d'amour, sous évalué par les critiques snobinards...

Je me souviens aussi de lui dans la très belle série TV, "l'île mystérieuse", face à Omar Sharif. Je pense que c'est là que je l'avais découvert alors que j'étais enfant.

A moins que ce ne soit dans un film oublié, "l'Ardoise" (1970) où il était le pote de Michel Constantin (one again), dans un rôle tragique. Adamo jouait le peronnage principal faceà ces deux grands "seconds couteaux", sorte de Tintin auquel on pouvait facilement s'identifier.

Allez jeter un coup d'oeil aux liens ci-dessous, ils sont très bien écrits.

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LIENS:

http://secondscouteaux.prosygma-serveur.com/acteur.asp?num=225&info=gene

http://www.nanarland.com/acteurs/Main.php?id_acteur=jesshahn

http://www.imdb.com/name/nm0353916/

9 mai 2007

Solitude urbaine

Une image concoctée sous PovRay 3.5 et Moray 3.5...

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28 avril 2007

Steven Spielberg

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17 avril 2007

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